Vous avez adopté un chat et vous n’êtes pas un familier des petits félins. Nous allons vous donner des conseils pour que votre animal de compagnie se sente bien dans sa nouvelle maison et qu’il reste en bonne santé.
Comment organiser l’environnement de votre chat ?
La première chose est d’offrir à votre chat un endroit douillet où il pourra se reposer. Vous pourrez opter pour un pouf ou une corbeille d’osier assorti d’un tissu épais ou un coussin moelleux. Placer son refuge dans un endroit isolé, par exemple dans un coin d’une pièce, car les chats aiment le calme et la tranquillité. Ne soyez pas surpris si vous retrouvez votre chat dans un endroit insolite, par exemple dans des linges douillets, tout en haut d’une armoire. Les chat adorent choisir eux-mêmes un lieu caché pour se blottir à l’abri des regards.
Les chats sont assez portés sur la propreté. C’est pour cette raison qu’il est préférable de garder à distance de sa gamelle la litière. Une consigne surprenante et beaucoup moins connue du grand public : il est important d’en faire de même avec le bol d’eau. Pourquoi ? Parce que les chats sauvages ont l’habitude de garder leur nourriture loin des sources et des cours d’eau afin d’éviter qu’elle soit contaminé par des bactéries.
Quelle alimentation pour votre chat ?
Une fois qu’il est sevré du lait maternel, le chat n’a besoin que de croquettes pour répondre à ses besoins nutritionnels. En règle général, les pâtés ne sont donc pas nécessaires. Toutefois, il y a certaines exceptions : on peut par exemple donner de la pâté à son chat si celui-ci a des problèmes dentaires ne lui permettant plus de se nourrir de croquettes sans souffrir. Par ailleurs, certains chats castrés peuvent développer des calculs urinaires faute d’une hydratation régulière : dans ce cas précis, la pâté peut constituer un apport en eau judicieux, en complément de croquettes conçus pour lutter contre les caillots urinaires, ainsi que les troubles rénaux. Quant au lait, il est à proscrire une fois que le chat est adulte car son organisme ne produit plus l’enzyme lactase indispensable à sa digestion, ce qui peut donc entraîner des diarrhées, des ballonnements et des douleurs abdominales.
Quel suivi médical ?
Il est fortement recommandé de vacciner son chat contre le Typhus félin (ou panleucopénie féline) potentiellement mortel et la rhinotrachéite infectieuse féline (un des élément du Coryza du chat). D’autres vaccins peuvent être utiles comme ceux permettant de combattre la leucose du chat ou la chlamydiose féline en collectivité. Si vous voyagez à l’étranger avec votre animal, une vaccination contre la rage est également indispensable. On administre généralement les premiers vaccins entre la 8e et la 16e semaine de vie, à raison d’une injection par mois. Un rappel est alors effectué à l’âge d’un an, puis à intervalle variable en fonction des vaccins utilisés. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre clinique vétérinaire ou de votre vétérinaire à Quissac, Lunel, Nîmes et Sommières (à domicile) pour déterminer quels sont les vaccins nécessaires au vu de la situation de votre animal.
N’oubliez pas de traiter régulièrement votre chat contre les puces et les tiques, s’il va à l’extérieur et côtoie d’autres chats. De la même manière il est important de bien penser à vermifuger votre chat, certains vers pouvant être problématique non seulement pour votre chat mais aussi pour vous-même. Il existe des pipettes très facile à utiliser dont le contenu, à verser dans la nuque du chat, combat la plupart des parasites. Pour ceux qui n’aiment pas ça, il existe également des comprimés appétents.